Comment ne pas devenir traducteur

Chers lecteurs,

Très souvent, je lis des messages dans des forums et des groupes de discussion relatifs à la traduction et aux langues étrangères. Il s’agit d’une façon excellente de communiquer avec les collègues de différentes nationalités et aussi d’être au courant des dernières nouvelles de ce secteur d’activité.

Cependant, on y lit aussi des messages effrayants qui en disent long sur le professionnalisme de certains traducteurs ou aspirants au métier, comme ce message ci-dessous :

« I heard that there is more money in language translater than an engineer ..is it true?

Well I had done my schooling with pcm ..now willing to take admission..which language is best for Money making?
Plz comment.. »

En lisant cela, j’ai failli tomber de ma chaise, non seulement à cause de la naïveté de ces propos, mais aussi à cause de sa piètre maîtrise de la langue anglaise.

Néanmoins, je laisse ici quelques conseils à cet apprenti traducteur :

  • tout d’abord, il ne faut s’attendre à être capable de traduire immédiatement un texte lorsqu’on commence à apprendre une langue. En effet, il faut au moins avoir le niveau C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues. Ceci dit, il vaut mieux perfectionner la maîtrise des langues déjà étudiées au lieu d’apprendre une nouvelle langue;
  • un traducteur peut effectivement gagner beaucoup d’argent, mais cela dépend de ses spécialisations et des clients qu’il cherche. On peut travailler dans n’importe quelle paire de langues et être très mal payé.

Pour conclure, traduire n’est pas qu’une affaire de sous mais aussi – et surtout! – une affaire de compétences. Ceci dit, j’espère que cet aspirant-traducteur réfléchira bien avant de se lancer, afin de contribuer à la dignité si malmenée de notre profession.

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